Quand on dit qu’on part 1 an en bateau, souvent on nous répond « moi je ne pourrais pas car j’ai le mal de mer ».
Mais connaissiez-vous ces 3 choses ?
1/ Nous ne sommes pas tous égaux face au mal de mer, mais globalement il touche 95% des gens. Certains ont le mal de mer systématiquement d’autres en fonction de certaines conditions et ponctuellement. Avec Ben et les enfants nous sommes tous les 5 dans la 2ème catégorie. Personnellement je n’ai absolument jamais le mal des transports, je peux lire un livre sur une route de montagne, tout va bien ! Mais attention, sur l’eau tout est différent : on perd nos repères habituels !
2/ Il y a des facteurs favorisant le mal de mer : la règle des 4, 5, 6 F.
Fatigue
Froid
Faim
Foif (soif)
Frousse
Fumée (odeurs type fioul etc.)
Il vaut mieux éviter de cocher 1 ou plusieurs de ces cases en mer, car, si il suffit que cela bouge un peu et hop, le mal de mer peut vite arriver !
On essaye donc de nous appliquer les règles suivantes quand on navigue :
- Fatigue : On dort dès qu’on en a besoin (pour nous parents c’est sur le papier, et quand on est seuls, car avec les enfants à bord c’est moins évident… eux font la sieste dès qu’ils le veulent bien sûr)
- Froid : On se couvre beaucoup (surtout la tête et le cou car c’est souvent par là qu’on se refroidit car l’échange de fluide y est important) quitte à avoir chaud et se découvrir au fur et à mesure.
- Faim : Open bouffe (mais attention pas n’importe quoi non plus #déformationprofessionnelle) : dès qu’on a un petit creux : fruits secs oléagineux à volonté (cacahuètes, noix de cajou, noisettes, etc. nature / non salés bien sûr), raisins secs etc.
- Foif : Chacun a sa gourde remplit au début de la navigation, et on boit régulièrement. Le fait d’avoir chacun notre gourde permet de se rendre compte individuellement si on boit suffisamment ou non
- Frousse : On évite de se mettre dans des situations périlleuses ou de communiquer notre stress aux enfants. Pour l’instant nous n’avons pas été trop concernés par des moments de stress intenses mais cela arrivera sûrement
- Fumée : Quand on cuisine on ouvre bien tout, on ventile. Et les moteurs sont bien isolés, donc a priori sur ce point on est bons !
3/ Pour les personnes sensibles, le mal de mer peut durer jusqu’à 2-3 jours sur un bateau, le temps que le corps s’amarine. Après normalement tout va bien.
Lors de notre 2ème sortie en famille, nous cochions 2 F sur les 6 dans des conditions un peu moins clémentes que celles rencontrées jusque-là. Cela n’a pas loupé, Jeanne d’abord, Hugo ensuite ont tous les deux étaient dérangés. Jeanne a inauguré le seau sur Janago, ils ont ensuite tous les deux fait une grosse sieste et cela allait beaucoup mieux après.




Fatigue et Froid. Et peut-être Foif aussi, car nous ne buvons jamais assez (d’eau !) sur un bateau !
Le reste du WE s’est très bien passé, nous sommes sortis avec des amis le dimanche, eux aussi ont été un peu malades. Bon apparemment il y avait également un petit virus qui trainait, mais nous ne saurons jamais qui de l’œuf ou la poule…